Jury 2021

Pierre Anctil est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université d’Ottawa, où il enseigne l’histoire canadienne contemporaine et l’histoire juive canadienne depuis 2004. Il a été directeur de l’Institut d’études canadiennes de l’Université d’Ottawa de juillet 2004 jusqu’en juillet 2008, date à laquelle il a obtenu une bourse Killam pour une période de deux ans sur la foi d’un projet de recherche intitulé : « Parcours migrant, parcours littéraire canadien : le poète yiddish Jacob-Isaac Segal ».Pierre Anctil est l’un des premiers chercheurs francophones à s’être intéressé à l’histoire de l’immigration au Canada durant la première moitié du XXe siècle et à celle de la communauté juive de Montréal en particulier, sujets dont il poursuit l’étude depuis plus de trente ans.

Il a obtenu en 2013 la médaille Luc-Lacourcière pour son ouvrage intitulé Jacob-Isaac Segal (1896-1954), un poète yiddish de Montréal et son milieu (PUL, 2012) et en 2014 le Prix du Canada de la Fédération des sciences humaines. En 2015 il a reçu le prix d’excellence Louis Rosenberg en études juives canadiennes de l’Association canadienne d’études juives. Il a publié au cours de l’année 2017, aux Éditions Boréal, un ouvrage synthèse intitulé : L’histoire des Juifs du Québec, qui a été finaliste en 2018 aux prix littéraires du gouverneur général du Canada pour la catégorie essai. En 2020, il a reçu le Prix Gérard-Parizeau, remis chaque année alternativement dans les champs de l’économie et de la gestion, puis de l’histoire, afin de souligner la contribution exceptionnelle d’un chercheur dans ces domaines.

En 1984, Corinne Bénichou commence sa carrière comme recherchiste-animatrice, puis journaliste culturelle. Au fil des ans, elle se diversifie en ajoutant plusieurs cordes à son arc professionnel : Rédactrice en chef, éditrice, productrice, réalisatrice, monteuse, agente d’acteurs, directrice des communications, organisatrice d’événements, créatrice de projets et de concepts, chroniqueuse, entre autres, au sein du milieu culturel, dans les sphères médiatiques traditionnelles (radio, presse écrite, télévision) mais aussi sur les réseaux sociaux.En 1999, elle créée l’agence artistique Esther, une belle aventure de sept (7) ans. Cette même année, Regards sur la ville voit le jour, bulletin culturel sur papier pendant quatre (4) ans, devenu magazine culturel sur le Net depuis dix-huit (18) ans : www.regardssurlaville.net

En 2005, elle fonde le festival Rétrospective.

En 2015, Corinne Bénichou choisit de se consacrer au journalisme touristique qui allie voyage, gastronomie, loisirs, bien-être, découverte et autres activités, sans oublier hébergements et services, avec la catégorie Sortir de Regards sur la ville et la page Sur la route de Facebook.

C’est en suivant les cours du grand réalisateur argentin Leopoldo Torre Nilsson que Jorge Gutman façonne son goût pour le cinéma, intérêt qu’il poursuit au cours d’une carrière parsemée de critiques et de rencontres avec des cinéastes de prestige international. Depuis 1996, Jorge Gutman collabore régulièrement comme critique de cinéma au quotidien de langue espagnole de Toronto, El Popular. Pendant une vingtaine d’années, il a été chroniqueur en cinéma et autres expressions artistiques à la radio de l’Université McGill, ckut90.3. En 2013, il rejoint l’équipe de cfmb 1280 am et plus tard celle de Radio Montréal, jusqu’en 2015 dans son émission hebdomadaire Reseña cultural. Il a son propre site Internet Tribuna Cultural où il continue son travail de journaliste/critique culturel. Il est aussi membre de l’AQCC (Association québécoise des critiques de cinéma) et participe parfois comme modérateur dans des présentations de films d’auteur. Il a été membre du jury, entre autres, à Cannes, Toronto, Montréal et Guadalajara.

En 20 ans de carrière, Ariel Ifergan a joué au théâtre dans plus d’une vingtaine de productions dont certaines ont fait l’objet d’importantes tournées. Au cours des dernières saisons, citons L’Orangeraie (Larry Tremblay, Claude Poissant, TDP et Trident), Richard III (Brigitte Haentjens, TNM et Sibyllines), Oslo (de JT Rodgers, Edith Patenaude chez Duceppe), Fanny et Alexandre (Sophie Cadieux et Félix Antoine Boutin). En 2017, il collabore pour la première fois avec Denise Filiatrault qui signe la mise en scène de Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? Après la création au Rideau Vert, ce spectacle rencontrera un grand succès en tournée partout au Québec.En tant que directeur artistique de la compagnie Pas de Panique, Ariel produit, écrit et met en scène plusieurs spectacles parmi lesquels T’as aucune chance, L’Augmentation de Georges Perec, Le Petit Arturo. De 2007 à 2017, il joue tous les personnages dans Z comme Zadig, une adaptation du conte de Voltaire mis en scène pas Anne Millaire. Après 3 ans de résidence de création au Centre Segal, il produit La Maison aux 67 langues de J. Garfinkel au Théâtre La Licorne, spectacle dans lequel il joue sous la direction de Philippe Lambert.

À la télévision, Ariel Ifergan se fait connaître dans Watatow et Virginie. Récemment, on a pu le voir dans Alerte Amber, Cerebrum, Rupture, Une autre histoire. De plus, il incarne le professeur de mathématique dans L’Effet Secondaire. Au cinéma, il collabore avec Micheline Lanctôt dans Une Manière de Vivre où il interprète le philosophe Baruch Spinoza.

Cette saison :
– « Adieu Monsieur Haffmann » Théâtre du Rideau Vert.
– À la télévision, « Contre-Offre » – « Toute La vie » « Bête noire ».

Licenciée en Histoire, Marie-José Raymond a d’abord poursuivi une carrière d’actrice avant de passer derrière la caméra où elle est devenue producteur, s’impliquant très souvent aussi dans la scénarisation des œuvres qu’elle produit.Expérimentée en coproduction, elle a travaillé en Italie avec Carlo Ponti et Ettore Scola, en France avec la SFP, France 3 et plusieurs autres sociétés. Marie-José Raymond a produit ou coproduit une vingtaine de longs-métrages, dont plusieurs ont été primés dans des festivals internationaux.

Marie-José Raymond a été choisie par le Gouvernement du Canada pour mener, dans le domaine de la culture, les premières négociations de libre-échange avec les États-Unis et les négociations subséquentes avec le GATT. C’est à elle qu’on doit le terme : «Exception culturelle ».

En 2007, Marie-José Raymond a fondé et dirigé avec Claude Fournier jusqu’en 2019 : Éléphant, mémoire du cinéma québécois.

Eric Richard Scott est un producteur indépendant et réalisateur de films documentaires canadien basé à Montréal, Québec. Il a débuté dans l’industrie de la télévision et du film documentaire au début des années 80, notamment à titre de recherchiste.Vingt ans plus tard, il créait sa propre maison de production afin de réaliser ses projets personnels avec un minimum de contraintes.

Les films d’Eric Scott abordent les thèmes du nationalisme, de l’identité religieuse et ethnique, de l’intégrisme et du multiculturalisme. Ils s’intéressent particulièrement à des individus de bonne foi se rebellant contre l’autorité. Le récit de leurs histoires inédites et complexes visent à stimuler le débat social et à remettre en question les idées reçues.