Messages


Karen Aflalo

Présidente de la CSUQ

L’une des grandes qualités du Festival du cinéma israélien de Montréal organisé par la Communauté sépharade unifiée du Québec, c’est de savoir, année après année, allier tradition et nouveauté. Et la 18ème édition du FCIM, qui se déroulera du 6 au 17 décembre 2023, s’inscrit dans cette grande lignée. En effet, compte-tenu de la situation de guerre en Israël, le FCIM se déroulera entièrement en ligne et sera gratuit. Toute l’équipe a travaillé dans l’urgence pour vous garantir la tenue du festival afin que le public puisse profiter de films d’une grande qualité et d’une grande diversité.

Comment ne pas souligner le travail phénoménal des coprésidents du FCIM, Chantal et Gérard Buzaglo, qui, accompagnés du délégué général, Élie Castiel, de tous les membres du comité de sélection et des professionnels de la CSUQ, vous ont concocté un programme de qualité.

Au cours de ses quelque sept décennies d’histoire, le cinéma israélien a connu de nombreuses mutations, depuis le réalisme sioniste jusqu’à la contestation sociale ou la critique des discriminations, en passant par les inspirations nouvelle vague. Dans la plus totale liberté, il force la réflexion sur les grands enjeux sociétaux qui rythment la vie de ce jeune État auquel nous sommes passionnément attachés.

L’histoire du FCIM est marquée par la qualité des membres du Jury qui ont eu la lourde tâche de choisir celles et ceux qui se distinguent dans un bassin de très haut niveau. Le jury du FCIM 2023, présidé par Monsieur Guy Fournier, ne fait pas exception à la règle. Je tiens à le remercier très chaleureusement.

Je voudrais enfin remercier tous nos mécènes, notamment Israel Bonds, qui permettent à la Communauté sépharade unifiée du Québec de vous offrir, cette année encore, un Festival du cinéma israélien de Montréal de plus en plus réputé et de plus en plus important sur la scène culturelle montréalaise.

Je vous souhaite un excellent Festival.

Karen Aflalo



Paul Hirschson

Consul Général d’Israël à Montréal

Depuis que je vous ai écrit mon message ci-dessous, nous, en Israël, avons vécu un massacre dépravé dans le sud d’Israël aux mains de barbares qui cherchent à faire dérailler la paix, le partenariat et des temps meilleurs. Une guerre a été imposée à Israël. Une guerre dont nous ne voulions pas.

Larmes. Tant de larmes. Mais les larmes ne sont pas une faiblesse. 2023 n’est pas 1943. Nous y étions déjà; nous n’y retournerons pas. Ils ont choisi la mauvaise génération de mon peuple pour faire cela. Tandis que nous affrontons les ténèbres qui nous ont engloutis, nous vivrons toujours, nous continuerons à célébrer la culture israélienne. Mon message original reste inchangé :

Alors que l’hiver montréalais s’installe lentement, quoi de mieux que quelques soirées avec de merveilleux films israéliens ! L’industrie cinématographique israélienne a fait ses preuves et a pris place au premier rang de la scène cinématographique mondiale.

Provocateur, réfléchi, déchirant, inspirant. Éducatif, perspicace, nouveau, aventureux.

Israël et la culture israélienne sous leur meilleur jour. C’est vraiment un plaisir de vous accueillir au Festival du film Montréal Israël de la CSUQ, un événement marquant sur la scène culturelle montréalaise de calibre mondial. J’espère que vous apprécierez le film et je vous invite à visiter Israël (ou revisiter, si vous l’avez déjà fait !) pour une expérience plus complète et une immersion dans l’une des aventures les plus passionnantes du 21e siècle : Israël.

Paul Hirschson



Chantal et Gérard Buzaglo

Co-présidents du Festival

L’année 2023 est une année qui marquera l’histoire d’Israël. Si les neuf premiers mois ont montré une division de sa population au sujet de la réforme judiciaire, les événements tragiques du 7 octobre commis par le Hamas ont permis de ressouder le peuple israélien qui mène actuellement et encore une fois une guerre existentielle.

Étant donné les jours sombres que vit la population israélienne et par respect pour les victimes et leurs familles, la Communauté Sépharade unifiée du Québec a pris la décision d’offrir, gratuitement et en ligne, le festival, du 6 au 17 décembre 2023, à toute la population afin de favoriser, par le biais de son cinéma, une meilleure connaissance d’Israël et de sa société.

Cette année, le Festival du cinéma israélien de Montréal propose une sélection de 10 films que vous aurez le loisir de visionner à tout moment dans le confort de votre foyer.

Le 10ème film de la sélection est le court métrage « The Boy », du jeune réalisateur Yahav Winner, a été ajouté à la dernière minute dans la programmation. Nous avons tenu à honorer la mémoire de Yahav Winner qui a été tué au Kibbutz Kfar Aza ce 7 octobre.

Parmi les 10 films, mentionnons le film d’ouverture « Karaoke » et le film de clôture « Barren », deux films qui ont soulevé l’enthousiasme du comité de sélection.

Mentionnons le film « Flowers Gate » qui dévoile la nostalgie du Maroc natal chez les juifs israéliens d’origine marocaine et qui a connu un énorme succès en Israël et à l’étranger.

Soulignons également le film « Children of Nobody », un drame social à ne pas manquer.

L’édition de cette année qui est offerte gratuitement a pu être réalisée grâce à nos généreux donateurs.

Nous exprimons notre profonde gratitude à Israel Bonds, notre partenaire principal, pour son support dans la réalisation du Festival du cinéma israélien de Montréal.

Nous tenons à remercier chaleureusement tous nos commanditaires qui, année après année, tiennent à soutenir le festival.

Nous remercions Élie Castiel, délégué général du festival pour son apport au festival et les membres du comité de sélection, Georgette Bensimon, Élie Castiel, Claire Kramer et Beverly Shaffer pour leurs judicieux commentaires dans le choix des films de la programmation.

Un grand merci à Guy Fournier, président du Jury de l’édition de cette année et à tous les membres du Jury pour le temps passé à visionner les films en compétition et pour avoir délibéré pour l’attribution des Lys d’or. La remise des prix du jury se déroulera lors de la cérémonie de clôture du festival le 17 décembre.

Nous adressons nos sincères remerciements à la présidente de la CSUQ, Karen Aflalo et à son directeur, Benjamin Bitton, pour leur soutien constant. Nous exprimons notre sincère appréciation à Sabine Malka, directrice des affaires culturelles et à toute l’équipe de la CSUQ pour leur professionnalisme durant la préparation du festival.

Enfin, un chaleureux merci à vous, spectateurs assidus, qui êtes présents à notre rendez-vous annuel et qui, par votre enthousiasme, encourage la Communauté sépharade unifiée du Québec à maintenir cet événement incontournable de la vie culturelle montréalaise.

Chantal et Gérard Buzaglo



Élie Castiel

Délégué Général du Festival

Chers cinéphiles,

Une période difficile pour l’État d’Israël, qui, depuis le début de l’année, a été pris dans la tourmente de son institution la plus solide, unique comparée aux pays avoisinants : la démocratie et qui, il y a quelques semaines, a subi une tragédie, suivie par une nouvelle guerre existentielle. Par respect pour les victimes, les organisateurs du festival présenteront, du 6 au 17 décembre 2023, l’édition de cette année, en ligne.

Des films triés sur le volet : Karaoke, programmé dans plusieurs festivals internationaux confirme jusqu’à quel point le cinéma israélien poursuit son trajet cinématographique avec un sens prolifique de la créativité.

Malgré tout, Israël est la seule démocratie dans cette région du monde. Entre individualisme et solidarité, l’âme israélienne projette toutes les contradictions et les accords que toute nation démocratique caresse.

Même chez les orthodoxes, notamment parmi les jeunes couples, les choses changent. Vous aurez l’occasion de vous en rendre compte avec le film de Mordechai Vardi, Barren, un drame intime puissant sur un sujet des plus actuels, la stérilité. Protagonistes campés par des comédiennes et des comédiens exceptionnels.

Sans oublier deux documentaires captivants : Savoy, de Zohar Wagner, entre le documentaire et la fiction, une remise en question des images en mouvement et leur répercussions sur le regard; et Sabotage, de Noa Aharoni, entre l’art de l’animation et le documentaire engagé, un regard sur la résistance des femmes à Auschwitz-Birkenau.

Un grand merci à nos coprésidents, Chantal et Gérard Buzaglo, qui, comme d’habitude, continuent d’exercer leur tâche avec une grande et nécessaire ténacité afin que le cinéma israélien demeure visible partout où il le peut.

Bon festival à tous et à toutes.

Élie Castiel


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